Les 7 faits les plus intéressants sur le Nicaragua

Le Nicaragua est un pays d’Amérique centrale composé de 7 millions d’habitants. La capitale du pays est Managua et sa langue officielle est l’espagnol. La monnaie en circulation au Nicaragua est le cordoba oro. Le Nicaragua est de ces pays d’Amérique latine qui renferment bien des trésors. Sa culture est d’une richesse exceptionnelle, ses paysages époustouflants et son histoire passionnante. Apprenez-en plus sur ce pays mystérieux dans cet article sur les 7 faits les plus intéressants sur le Nicaragua.

1.     Le sport le plus populaire au Nicaragua est le baseball

2. Le Nicaragua héberge le seul requin d’eau douce du monde

3. Deux biens nicaraguayens sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco

4. Le Nicaragua possède 3 réserves de biosphère reconnues pas l’Unesco

5. Le Nicaragua accueille un festival long de 80 jours tous les ans

6. Le Nicaragua est le premier pays américain à avoir élu une femme à la tête du pays

7. Aussi étrange que cela puisse paraître, le Nicaragua ne possède aucun nom de rue

7 faits étonnants que vous devriez connaître sur le Nicaragua

1. Le sport le plus populaire au Nicaragua est le baseball

Le baseball est sans conteste le sport le plus populaire au Nicaragua, surpassant même le football en termes de passion et d'engouement. Introduit dans le pays à la fin du XIXème siècle par des travailleurs américains et des marins, le baseball s'est rapidement enraciné dans la culture nicaraguayenne, devenant un élément clé de l'identité nationale. Le championnat national de baseball, connu sous le nom de « Liga Nicaragüense de Béisbol Profesional » (LNBP), est le point culminant de la saison sportive. Les équipes les plus célèbres, comme les Indios del Bóer ou les Tigres de Chinandega, attirent des foules enthousiastes lors de leurs matchs. Les joueurs nicaraguayens, tels que Dennis Martínez, qui a connu une brillante carrière, sont des héros nationaux, inspirant les jeunes à suivre leurs traces. Le baseball au Nicaragua va bien au-delà du sport : il reflète la résilience et l'esprit communautaire du pays. Les matchs, souvent organisés dans des stades modestes mais pleins de vie, rassemblent familles, amis et voisins, contribuant ainsi à renforcer les liens sociaux et culturels au sein des communautés. En France ce sport n’est presque pas représenté et donc relativement méconnu, ainsi si vous voulez vivre un moment unique et vous plonger dans la culture nicaraguayenne lors de votre voyage dans le pays, foncez voir un match.

2. Le Nicaragua héberge le seul requin d’eau douce du monde

Le lac Nicaragua, le plus grand d’Amérique centrale, est le théâtre d’un phénomène unique au monde. En effet, il héberge des requins vivant en eau douce. Il s’agit du requin bouledogue, une espèce connue pour son incroyable capacité à évoluer dans des milieux d'eau douce, loin de son habitat habituel en eau salée. Ces requins effectuent un long voyage depuis la mer des Caraïbes, traversant le fleuve San Juan avant d'atteindre le lac Nicaragua. Cette transition entre des eaux salées et douces est une prouesse biologique, car elle nécessite une adaptation unique à la différence de salinité. Les scientifiques pensent que ces requins ont développé au fil du temps des mécanismes leur permettant de contrôler leur taux de sel interne, ce qui leur permet de survivre dans ces deux environnements contrastés. Cependant, ce phénomène reste encore un mystère partiellement résolu. Pendant des siècles, les habitants du Nicaragua ont entretenu des mythes autour d’un mystérieux « requin du lac Nicaragua », croyant qu'il s'agissait d'une espèce propre à cette immense étendue d’eau douce. Ce mythe s'est ancré dans les croyances locales, faisant du requin une figure emblématique. Mais des études modernes ont fini par révéler que ces créatures sont en réalité des requins bouledogues, les mêmes que ceux que l’on trouve dans les océans. Aujourd’hui, malgré cette adaptabilité impressionnante, ces requins sont confrontés à des menaces bien réelles. La pêche excessive et la destruction de leur habitat naturel compromettant leur survie dans le lac.

3. Deux biens nicaraguayens sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco

Deux sites d’exception sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco au Nicaragua :

-   La cathédrale de Léon : Située dans la ville de Léon, elle a vu sa construction commencer en 1747 et s’étendre jusqu’au début du XIXème siècle. Ce projet architectural a été dirigé par Diego José de Porres Esquivel, un architecte originaire du Guatemala. Mélangeant les influences baroques et néoclassiques, l’édifice présente un style qui reflète la transition entre ces deux mouvements, avec une architecture qui peut être qualifiée d’éclectique. Contrairement aux édifices religieux ornés de sculptures et de fresques complexes, cette cathédrale se distingue par son allure simple et épurée, où la lumière naturelle joue un rôle central, illuminant l’espace intérieur de manière spectaculaire.

-   Les ruines de Léon Viejo : León Viejo est l'un des premiers établissements coloniaux espagnols sur le continent américain, offrant un aperçu unique sur l'histoire du XVIème siècle. Contrairement à d'autres colonies qui ont prospéré, cette ville n'a jamais connu un développement majeur, ce qui en fait aujourd'hui un site de grande valeur pour comprendre l'organisation économique et sociale de l'empire espagnol à cette époque. Ses vestiges, restés largement intacts, permettent d’étudier en profondeur les modes de vie et les interactions sociales de cette période coloniale.

4. Le Nicaragua possède 3 réserves de biosphère reconnues pas l’Unesco

Le Nicaragua abrite plusieurs réserves de biosphère reconnues pour leur biodiversité et leur importance écologique. Ces zones protégées jouent un rôle essentiel dans la conservation de la faune et de la flore, tout en contribuant au développement durable des communautés locales. Parmi les plus célèbres, on trouve la Réserve de biosphère de Bosawás, située dans le nord du pays. Couvrant environ 20 000 km², c'est l'une des plus grandes forêts tropicales humides d'Amérique centrale, abritant une riche biodiversité, notamment des jaguars, des tapirs et une variété d'oiseaux tropicaux. Une autre réserve importante est celle de Río San Juan, qui longe la frontière avec le Costa Rica. Elle protège des écosystèmes de forêts humides et de zones humides, ainsi qu'une multitude d'espèces menacées. La Réserve de biosphère de l'île d'Ometepe, située sur le lac Nicaragua, est également remarquable. Formée de deux volcans, elle est un habitat pour des singes, des reptiles et des oiseaux rares, en plus d’être un lieu culturel et touristique.

Ces réserves contribuent non seulement à la conservation des espèces, mais aussi à la recherche scientifique et à l'éducation environnementale au Nicaragua.

5. Le Nicaragua accueille un festival long de 80 jours tous les ans

Le festival de San Jerónimo, célébré à Masaya, au Nicaragua, est l'une des fêtes les plus longues et colorées du pays. Dédié à San Jerónimo, le saint patron des guérisseurs et protecteur de la ville, ce festival dure environ 80 jours, débutant le 30 septembre et se poursuivant jusqu'à début décembre. La fête commence par une messe solennelle en l'honneur du saint, suivie de processions, de danses folkloriques et de festivités animées dans toute la ville. Le point culminant du festival est la procession où l'image de San Jerónimo est portée à travers les rues, accompagnée de musiciens, danseurs et fidèles habillés en costumes traditionnels. Les danses typiques comme "El Toro Huaco" et "Las Inditas" sont exécutées, mêlant influences indigènes et espagnoles. Des marchés artisanaux, des spectacles et des événements culturels enrichissent cette période de célébration. Le festival de San Jerónimo est non seulement un événement religieux, mais aussi un symbole de l'identité culturelle de Masaya et du Nicaragua dans son ensemble. Il attire des visiteurs du pays et de l’étranger, désireux de découvrir la richesse des traditions locales.

6. Le Nicaragua est le premier pays américain à avoir élu une femme à la tête du pays

Violeta Barrios Torres de Chamorro, élue présidente du Nicaragua en 1990, est la première femme à occuper ce poste dans l'histoire du pays et des Amériques. Issue d'une famille influente, elle est née le 18 octobre 1929 et a été impliquée dès son jeune âge dans la vie politique et sociale de son pays. Elle a hérité d'un engagement fort pour la démocratie, particulièrement après l'assassinat de son mari, Pedro Joaquín Chamorro, journaliste et critique du régime de Somoza. Son élection en tant que candidate de l'Union nationale de l'opposition en 1990 a marqué un tournant majeur pour le Nicaragua, mettant fin à une décennie de régime sandiniste. Barrios a réussi à unir diverses factions politiques et à promouvoir un dialogue national, en mettant l'accent sur la réconciliation et le développement socio-économique. Sa présidence a été marquée par des efforts pour restaurer la démocratie et améliorer les relations internationales. Bien que son mandat ait été confronté à des défis économiques et politiques, elle est reconnue pour avoir ouvert la voie à une plus grande participation des femmes en politique, devenant ainsi une figure emblématique pour les futures générations de femmes leaders au Nicaragua et au-delà.

7. Aussi étrange que cela puisse paraître, le Nicaragua ne possède aucun nom de rue

Au Nicaragua, l'absence de noms de rues est une caractéristique notable, en particulier dans les villes moins développées et les zones rurales. Contrairement à de nombreux pays où les noms de rues aident à l'orientation et à la navigation, les Nicaraguayens s'appuient souvent sur des points de repère, des bâtiments emblématiques ou des lieux communautaires pour se diriger. Cette situation peut sembler étrange pour les visiteurs, mais elle est ancrée dans la culture locale. L'absence de désignation formelle des rues est en partie due à des raisons historiques et économiques. Pendant des décennies, le pays a connu des périodes de conflits et d'instabilité, ce qui a retardé le développement des infrastructures urbaines. En conséquence, de nombreuses villes n'ont jamais reçu de planification urbaine formelle ni de système de dénomination des rues.