Le Liban est un pays du Proche-Orient qui possède des frontières communes avec la Syrie, ou encore l’Israël notamment. Sa langue officielle est l’arabe et sa monnaie la livre libanaise. Sa capitale est la plus grande ville du pays, Beyrouth. Le Liban héberge environ 5,2 millions d’habitants. Le pays possède une histoire commune avec la France dont il n’a pris son indépendance que dans les années 40. Mais que savez-vous de ce pays fascinant ? Si la réponse est « pas grand chose » alors vous trouverez dans cet article une vraie mine d’or d’informations au travers des 7 faits les plus intéressants sur le Liban. Bonne lecture !
1. Le cèdre est l’emblème national du Liban
2. Le Liban possède une des plus large diaspora du monde
3. La cuisine libanaise, une star des assiettes partout dans le monde
4. Byblos au Liban est la ville la plus ancienne occupée sans interruption au monde
5. Le Liban possède une riche histoire viticole
6. La langue française a longtemps été pratiquée au Liban
7. Beyrouth a été reconstruite 7 fois
Les 7 données à connaître absolument sur le Liban
1. Le cèdre est l’emblème national du Liban
Les cèdres, qui peuvent atteindre entre 25 et 50 mètres de hauteur, sont de véritables géants de la végétation. Cette variété d’arbre appartient à la famille du conifère et se trouve principalement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et dans l’Himalaya. L'arbre du cèdre, présent sur le drapeau libanais, est un puissant symbole national et historique du Liban. Vénéré depuis l'Antiquité, ce grand arbre est réputé pour son bois exceptionnel, qui a été largement utilisé pour construire des structures importantes comme des temples, des palais et des navires dans les civilisations anciennes. La forêt des « Cèdres de Dieu », nichée dans la vallée de Qadisha, abrite des cèdres parmi les plus anciens jamais répertoriés, certains ayant plus de 3 000 ans. En tant que symbole national et témoin de l'histoire millénaire du Liban, le cèdre incarne à la fois le patrimoine et la résilience du pays. Cependant, ces arbres racontent aussi une histoire de dégradation environnementale. Des siècles de déforestation pour l'agriculture et la construction ont fortement diminué leur population. Pour garantir la survie de ces cèdres emblématiques, des mesures de conservation sont maintenant cruciales.
2. Le Liban possède une des plus large diaspora du monde
Le Liban compte un peu plus de 5 millions d’habitants sur son territoire. Cependant, on estime à 8 à 14 millions de ressortissants libanais vivant à l’étranger donc en moyenne deux fois plus dans le pays lui-même. Ce phénomène s’explique par différentes vagues migratoires dont la première à eu lieu à la fin du XIXème siècle et au début du XXème. Les principales raisons de cette migration étaient économiques : face à la pauvreté et à l'instabilité sous l'Empire ottoman, de nombreux Libanais ont cherché des opportunités de vie meilleures. Cette vague migratoire a surtout dirigé les voyageurs vers les Amériques, notamment au Brésil, en Argentine et aux États-Unis. La deuxième vague à eu lieu entre 1940 et 1970, des raisons politiques et économiques sont aussi à l’origine de ces départs qui cette fois se sont fait vers la Sierra Leone, la Côte d'Ivoire, les Etats-Unis et le Canada. La troisième vague marquée s’est déroulée entre 1975 et 1990 lors de la guerre civile libanaise. Les violences, l’insécurité économique et politique ont poussé de nombreux Libanais et Libanaises à fuir cette fois principalement vers la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Australie. Enfin, des citoyens du pays continuent de chercher une stabilité dans des pays étrangers qu’ils ne trouvent pas au Liban. La plus grande concentration de Libanais(es) à l’étranger se trouve au Brésil où on compte environ 7 millions d’entre eux. Le rayonnement de la culture libanaise est donc très large au travers notamment de sa cuisine.
3. La cuisine libanaise, une star des assiettes partout dans le monde
Que vous ayez déjà eu la chance de déguster la succulente cuisine libanaise au restaurant ou chez des amis ou non, vous aurez presque à coup sûr déjà goûté à un plat du pays. En effet, vous ne serez sûrement pas étranger au plat national qui est le Mezze. Il s’agit en fait d’une succession de 40 ou 50 petits plats servis dans des petits bols en terre cuite que tout le monde partage lors d’un repas. Parmi ces plats vous reconnaîtrez certainement, le houmous, les feuilles de vigne farcies, le taboulé, le baba ganoush, les viandes grillées en brochette et bien plus encore. La cuisine libanaise est riche en saveurs et en couleurs, elle mélange des éléments des cuisines turque, arabe et méditerranéenne. Les herbes fraîches, les épices comme le cumin et le zaatar, le citron et l’huile d’olive sont parmi tant de choses qui sont au cœur de cette cuisine fraîche et goûteuse. L’art culinaire est aussi un art de vivre au Liban tant les repas reposent sur le partage. Les repas jouent un rôle central dans la culture libanaise, mettant en avant les valeurs de la famille et de l'hospitalité. Rompre le pain ensemble est une tradition essentielle, favorisant les échanges et les liens sociaux autour de la table. Les plats sont partagés et passés d’un convive à l’autre, encourageant la conversation et la convivialité.
4. Byblos au Liban est la ville la plus ancienne occupée sans interruption au monde
Byblos est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1984. Située sur une falaise de grès à 40 kilomètres au nord de Beyrouth, elle est une perle côtière avec une histoire ininterrompue remontant à l'époque néolithique. Ce site exceptionnel témoigne des débuts de la civilisation phénicienne à travers ses diverses couches historiques. Byblos dévoile un ensemble architectural fascinant, allant des premières habitations de pêcheurs vieilles de 8 000 ans aux monuments de l'âge de Bronze, aux fortifications perses, en passant par les infrastructures romaines, les églises byzantines, la citadelle croisée, et les constructions médiévales et ottomanes. Outre son riche patrimoine architectural, Byblos est cruciale pour l'histoire de l'alphabet phénicien. C'est dans cette ville que l'on a découvert la plus ancienne inscription phénicienne, gravée sur le sarcophage d'Ahiram, qui est à l'origine de notre alphabet contemporain.
5. Le Liban possède une riche histoire viticole
Vous ne serez pas sans savoir que le Liban connaît depuis presque toujours des événements politiques et sociaux difficiles, avec des guerres, des soulèvements et une instabilité économique majeure. Les événements politiques de l’histoire moderne du pays ont fortement ralenti la progression du pays, ainsi que poussé dans l’oubli nombreuses de ses pratiques culturelles. Parmi celles-ci , on retrouve la pratique de la viticulture. En effet, le Liban cultivait déjà le vin il y a de ça des millénaires. Les Phéniciens, connus pour leur maîtrise du commerce maritime et leur influence culturelle, ont établi des vignobles sur les côtes libanaises et innové dans les méthodes de vinification. Leur savoir-faire a permis au vin libanais de conquérir le marché méditerranéen, faisant du Liban l’un des premiers producteurs de vin dans l’histoire. À travers les époques, de la Rome antique à la période médiévale et jusqu’à l’ère moderne, le vin libanais a vécu des périodes de grandeur et de déclin en fonction des bouleversements politiques et économiques. Aujourd’hui, seul un tiers des vignes cultivées sont destinées à la vinification, le reste est destiné aux raisins de table.
6. La langue française a longtemps été pratiquée au Liban
Au Liban, la maîtrise du français est largement répandue, héritage direct du mandat français qui a suivi la chute de l’Empire ottoman après la Première Guerre mondiale. Entre 1920 et 1943, cette période a vu le français s’imposer dans l'administration, l’éducation et le commerce, façonnant profondément la société libanaise.
Même après que le Liban ait acquis son indépendance en 1943, le français a continué à jouer un rôle important. Il est devenu une langue complémentaire à l’arabe, largement enseignée dans les institutions éducatives et jouant un rôle central dans les affaires diplomatiques, commerciales et culturelles. Ce legs historique témoigne de l'influence durable de la présence française au Liban.
7. Beyrouth a été reconstruite 7 fois
Beyrouth, capitale du Liban, est la plus grande ville du pays. On dit souvent d’elle qu’elle est un phénix car elle a dû renaître de ses cendres à 7 reprises déjà. Fondée 5000 ans avant notre ère, la ville est une des plus anciennes à avoir été occupée en continue. Elle est détruite une première fois en 551 à la suite d’un tremblement de terre suivi d’un tsunami. En 1840, ce sont des bombardements anglais durant la guerre égypto-ottomane que la ville est ravagée. Une nouvelle attaque contre Beyrouth en 1911, par l'armée italienne, pendant la guerre menée par le royaume d'Italie contre l'Empire ottoman, met de nouveau la ville a terre. C’est ensuite à la fin des années 70 et jusqu’en 1990 que la ville subit des destructions massives des différents affrontements pendant la guerre civile. Enfin, depuis le début des années 2000, la ville continue d’être la cible de choix au Liban aussi pour les forces armées Israéliennes, que pour des groupuscules terroristes. Cette ville aux milles visages, qui a dû être reconstruite à de multiples reprises est à l’image de son peuple, résilient et combatif.
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