Les 7 faits les plus intéressants sur le Kenya

Le Kenya est un pays d’Afrique de l’est dont la capitale est la plus grande ville, Nairobi. Le pays compte un peu plus de 50 millions d’habitants appelés les Kenyanes et Kenyans. La monnaie en circulation au Kenya est le shilling kényan. La langue officielle parlée est l’anglais et le régime politique en place est un régime présidentiel. Le Kenya est avant tout connu des étrangers pour ses incroyables zones naturelles abritant des centaines d’espèces animales africaines attirant les touristes du monde entier. Le Kenya ne se résume pas qu’à ses safaris et pour vous le prouver nous avons réunis les 7 faits les plus intéressants sur le Kenya. Vous verrez que sa culture, son histoire et son peuple sont passionnants.

1. Le Kenya est une ancienne colonie britannique

2. La première femme africaine à recevoir le prix Nobel de la paix était kényane

3. Le Kenya possède un grand nombre de parcs nationaux

4. Le Kenya est un des plus gros exportateur de fleurs au monde

5. La protection des grands animaux est une priorité au Kenya

6. Le Site Archéologique de Thimlich Ohinga au Kenya est inscrit au patrimoine de l’Unesco

7. Le plus grand groupe ethnique du Kenya est le peuple Kikuyu

Voici les 7 informations les plus intéressantes sur le Kenya

1. Le Kenya est une ancienne colonie britannique

L’Afrique de l’est est souvent indiquée comme le berceau de l’humanité en raison de la quantité de fossiles d’hominidés qui y ont été trouvés ces derniers siècles. La région est donc peuplée depuis des millénaires et au XIXème siècle les colons européens dans leur conquête effrénée de l’Afrique et dans la recherche sans fin de pouvoir, ont débuté une colonisation massive du continent africain incluant ainsi la zone de l’actuel Kenya. D’abord sous protectorat allemand, c’est entre 1884 et 1886 que les Britanniques colonisent le Kenya. En 1895, la région est entièrement cédée par Berlin au Royaume-Uni. S’en suivent au début du XXème siècle des règles coloniales absolument inhumaines à l’encontre des peuples indigènes. Il leur est imposé de porter des certificats d’authentification autour du cou en permanence, l’impôt est plus élevé pour eux, leur salaire est significativement moindre que celui des blancs, l’accès à la vie politique et au vote leur est formellement interdit et bien pire encore. Dans les années 50 de nombreuses révoltes notamment celle des Mau Mau combat l’oppression des colons et se battent pour plus d’égalité. Ces affrontements ont fait des centaines de milliers de morts du côté africains mais ont permis aussi un terrain favorable à l’indépendance obtenu en 1963. Le Kenya devient une république en 1964 et élit son premier président Jomo Kenyatta.

2. La première femme africaine à recevoir le prix Nobel de la paix était kényane

Wangari Muta Maathai est la première d’Afrique à recevoir le prix Nobel de la paix en 2004. On la surnommait souvent « la femme qui plantait des arbres ». Elle était biologiste, professeure d’anatomie en médecine vétérinaire et militante écologiste et politique. Wangari Maathai a dédié sa vie à la protection de la planète et des droits de l’homme. Elle a reçu le prix Nobel pour sa contribution en faveur de la démocratie, du développement durable et de la paix. Le prix Nobel n’est pas la seule chose qu’elle est la première à obtenir en tant que femme africaine. En effet, en 1964, elle est la première en Afrique de l’est à obtenir une licence en biologie puis un doctorat, qu’elle obtient dans des universités américaines. Elle a lutté avec ferveur contre la déforestation de son pays en aidant notamment à préserver un parc urbain contre un projet de construction de gratte-ciels en plein cœur de Nairobi, le Uhuru Park. Sa famille y planta d’ailleurs un arbre à la suite de son décès en 2011 pour symboliser son engagement pour la protection de la nature, le vivant en général. La renommé internationale de cette femme d’exception n’est plus a faire, elle est reconnue comme une figure marquante de l’histoire moderne du Kenya et de toute l’Afrique de l’est.

3. Le Kenya possède un grand nombre de parcs nationaux

Le Kenya héberge 26 parcs nationaux et 34 réserves naturelles protégées. Près de 10%de la surface totale du pays est occupée par ses réserves et parcs. Ils constituent un énorme attrait touristique et une importance environnementale majeure, d’où leur protection. 5 de ces zones d’ailleurs inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco :

-   Le Parc national/Forêt naturelle du mont Kenya : Le mont Kenya, situé sur l'équateur, est le deuxième sommet le plus élevé d'Afrique avec ses 5 199 mètres. Cet ancien volcan éteint présente des pics escarpés et boisés, ainsi qu'une douzaine de glaciers. Le paysage spectaculaire du mont Kenya, avec ses glaciers et ses sommets escarpés, est l'un des plus impressionnants d'Afrique de l'Est.

-   Les trois parcs nationaux du lac Turkana : Les Parcs nationaux du lac Turkana couvrent 161 485 hectares au cœur du bassin du lac Turkana, qui s'étend sur 7 millions d’hectares. Ils incluent le Parc national de Sibiloi ainsi que les Parcs nationaux de l’île Sud et de l’île Centrale. Situé dans un paysage aride, parfois semblable à un autre monde et souvent dépourvu de vie, le lac Turkana est le plus salé des grands lacs d’Afrique de l’Est et le plus vaste situé en milieu désertique au monde. Surnommé la « mer de Jade » en raison de sa couleur étonnante, il est le quatrième plus grand lac d’Afrique.

-   Le réseau des lacs du Kenya dans la vallée du Grand rift : Situés au fond de la vallée du Grand Rift, le lac Bogoria, le lac Nakuru et le lac Elementaita forment le réseau des lacs du Kenya, entourés de zones uniques façonnées par d'importants épisodes tectoniques et volcaniques. Ces lacs présentent une diversité et une concentration d'espèces d'oiseaux parmi les plus élevées au monde. Le cadre naturel de ces lacs, avec des sources chaudes, des geysers et l'escarpement abrupt de la vallée du Grand Rift en toile de fond, offre une expérience exceptionnelle de la nature. La majeure partie de l'année, jusqu'à 4 millions de flamants nains migrent entre ces trois lacs peu profonds, créant un spectacle naturel extraordinaire.

4. Le Kenya est un des plus gros exportateurs de fleurs au monde

L’économie du Kenya repose principalement sur le tourisme, la production de thé et en troisième position se trouve la production de fleurs et plus particulièrement celle des roses. Dans la vallée du Rift sur les abords du lac Naivasha que sont cultivées la plupart des roses que nous retrouvons dans les magasins en Europe. On estime à plus de 100 millions de roses par an qui sont cultivées, récoltées et préparées pour l’exportation vers les pays européens et la Russie. Ses cultures sont essentiellement pratiquées sous serres et récoltées et empaquetées par des centaines d’ouvrières. Leur salaire est bas et leur rythme de travail effréné. C’est ce qui explique les prix très bas pratiqués, attirant ainsi les acheteurs internationaux. Outre le problème humanitaire (avec des conditions de travail difficiles, souvent des conditions de sécurité minimes et des salaires dérisoires), les fermes horticoles autour de la vallée du Rift posent aussi un problème écologique. En plus des pesticides systématiquement utilisés qui polluent la faune et la flore environnante, les roses ont besoin de beaucoup d’eau pour pousser, des stations de pompage ont donc été installées diminuant ainsi le niveau de l’eau du lac.

5. La protection des grands animaux est une priorité au Kenya

La protection de la nature se trouve souvent au cœur des politiques mises en place par le Kenya. Et pour cause, une grande partie du pays reste à ce jour exempte de constructions. Le pays jouit d’une renommée mondiale pour ses paysages magnifiques, mais aussi et surtout pour sa faune incroyable. En effet, le Kenya attire chaque année des millions de touristes venus découvrir les nombreuses espèces animales endémiques et emblématiques de l’est africain. Parmi ceux-ci on retrouve notamment les girafes, les lions, les éléphants, les rhinocéros ou encore hippopotames. Des associations et/ou des centres de refuges œuvrent sans cesse dans tous le Kenya pour protéger et soigner ses animaux. Le David Sheldrick Wildlife Trust en est un exemple. Cet orphelinat pour les éléphanteaux et rhinocéros accueille des animaux orphelins du braconnage et leur permet de grandir en toute sécurité en bénéficiant des soins nécessaires à leur survie jusqu’à ce qu’ils soient en âge de retourner à la vie sauvage. Cette réserve peut être visitée (en réservant votre visite au moins 3 mois à l’ avance) afin de découvrir le travail fabuleux des équipes de soigneurs et vétérinaires.

6. Le Site Archéologique de Thimlich Ohinga au Kenya est inscrit au patrimoine de l’Unesco

Le site archéologique de Thimlich Ohinga se trouve au nord-ouest de Migori, dans la région du lac Victoria. Il s'agit d'une fortification en pierre sèche fondée sur un système d'organisation complexe, incluant la vie communautaire, les activités artisanales et l'élevage. Thimlich Ohinga est la plus grande et la mieux conservée des vastes enceintes en pierre sèche. Cette structure servait principalement à protéger les communautés et leur bétail. Ce site reflète une tradition culturelle développée par des communautés pastorales, tradition qui a perduré du XVIe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle.

7. Le plus grand groupe ethnique du Kenya est le peuple Kikuyu

 En 2019 un recensement officiel estimait à un peu plus de 8 millions de Kikuyus au Kenya. Ce peuple est un peuple cultivateur dans les montagnes du centre du pays. Leur identité forte et préservée ont donné lieu dans les années 50 aux révoltes de Mau Mau anticolonialistes. Le peuple Kikuyu transmet sa culture et son histoire le plus souvent de façon orale sous la forme de contes et de chants. Les coutumes ancestrales sont encore bien présentes chez les Kikuyus comme notamment au moment de nommer les enfants nés, ou pour les cérémonies de mariage. Leur savoir-faire en matière d’agriculture et d’entreprenariat est sans pareil, ce qui les met dans une bonne position socio-économique.